Histoire du Village

History
L’histoire de la commune est consultable dans le Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais paru en 1873

🏰 Histoire du village d’Ayette

Niché dans le Pas-de-Calais, Ayette est un village au passé ancien et chargé de mémoire. Son nom a évolué au fil des siècles — Aista, Haeste, Ayeste — avant de devenir Ayette au XVIIIe siècle . Ce toponyme viendrait probablement d’un nom d’origine germanique.

Au Moyen Âge, Ayette était un fief noble, notamment associé à la famille Delattre d’Ayette. Le village a traversé les siècles en conservant son caractère rural, mais c’est au XXe siècle qu’il a connu l’un de ses épisodes les plus marquants.

Pendant la Première Guerre mondiale, Ayette se trouvait en zone de front. Le village a été entièrement détruit par les combats et a dû être reconstruit après 1918. Des photographies d’époque montrent les ruines encore fumantes de ses maisons et de son église. Aujourd’hui, l’église Saint-Libaire, reconstruite dans les années 1920, témoigne de cette résilience.

Le territoire communal abrite également deux lieux de mémoire : un cimetière militaire britannique et un cimetière chinois et indien. Ce dernier, le Ayette Indian and Chinese Cemetery, regroupe les tombes de travailleurs du Chinese Labour Corps et de l’Indian Labour Corps, employés par l’armée britannique pour assurer des tâches logistiques essentielles. Créé en 1917, il rassemble 87 sépultures, silencieux hommage aux hommes venus de l’autre bout du monde pour contribuer à l’effort de guerre.

Aujourd’hui, Ayette est une commune paisible de la communauté de communes du Sud-Artois, où il fait bon vivre. Ses habitants, les Ayettois, perpétuent l’histoire du village avec fierté et simplicité.

blason

Les armes d’Ayette se blasonnent ainsi :

Ce sont, identiques, les armes de la famille De Latre (ou De Lâtre, De Lattre, De Lastre, Delattre…) qui ont été reprises par la commune d’Ayette, par délibération officielle du 6 juin 1994.

(1994) D’or à trois écussons d’azur, celui du chef dextre disparaissant sous un franc-quartier de gueules chargé d’une étoile d’or percée du champ.

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